samedi 29 septembre 2012

Athènes

Aujourd'hui, visite de notre deuxième capitale antique : Athènes.
Les Athéniens, depuis la préhistoire, ont choisi un site stratégique pour surveiller de leurs collines le golfe de Saronique et le passage vers l'isthme de Corinthe.
Vue de l'Acropole sur le Pirée
 
Aujourd'hui, entrée gratuite sur le site : les 29 et 30 septembre sont les journées européennes de la Culture. Chouette, on va pouvoir se culturer gratos !
Nous commençons notre journée cailloux par l'Odéon d'Hérodes Atticus, impressionnant.

Puis, dominant tout, le Parthénon, en marbre blanc, dédié à la déesse Athéna.

Temple d'Athéna Niké (victorieuse)

Les Cariatides de la pinacothèque


Agnès devant une colonne un peu bricolée... ça tient debout !

Du haut de l'Aréopage, le tribunal se réunissait. Puis Saint Paul est venu y prêcher le christianisme.
 
Agnès et Hubert sur le rocher de l'Aréopage

temple d'Hephaïstos et agora
 
Et pour finir cette journée, nous nous calons l'estomac avec une pâtisserie locale : le Galakto Boureko, qui porte bien son nom, ça bourre ! C'est une tourte en pâte feuilletée fourrée d'une semoule au lait, le tout arrosé d'un sirop léger à l'orange !

vendredi 28 septembre 2012

route d'Athènes

Comment ? Encore aucune réponse aux questions de l'article précédent (Corinthe Antique) ! Ah ! J'ai bien dit que les enfants pouvaient jouer jusqu'à un âge... avancé, disons de 8 à 88 ans, mais j'ai oublié de préciser qu'il y avait une nouvelle carte postale mise en jeu... si ça peut vous motiver !

Tout d'abord, en partant de Corinthe, nous nous sommes arrêtés à son canal. Le canal de Corinthe, construit à la fin du 19ème siècle à l'initiative des Français, coupe d'un coup de canif l'isthme, et fait du Péloponèse une île, retenue au continent par quatre passerelles. Il permet d'éviter aux navires un long détour de 400 km autour de la péninsule. Le canal mesure 6 343 m de longueur et 21 m de largeur. La tranchée atteint une profondeur maximale de 52 m. Nous ne ferons qu'un commentaire, entendu de la bouche d'un touriste allemand : das ist kolossal !
On voit ci-dessous passer un cargo et son remorqueur :
 
Ensuite, le long de la route, nous avons vu beaucoup de policiers (invisibles jusque là), des tables avec des bouteilles d'eau fraîche, un embouteillage monstre, avec concert de klaxons, agitation des bras de la maréchaussée... puis des coureurs à pied (certains ne couraient plus... ils marchaient) sous le soleil et la chaleur écrasante de midi. Nous avons appris par la suite qu'il s'agissait du Spartathlon, un ultra-marathon de 246 km entre Athènes et Sparte sur les pas de Philippidès. Les fous !
(tu étais où Josué le sportif ? on t'as po vu !)

Puis nous avons aperçu le Pirée, célèbre port d'Athènes, et la file d'attente en mer des cargos...

jeudi 27 septembre 2012

Corinthe antique

Après un ravitaillement en olives, feta et yaourts grecs, nous prenons nos bicyclettes en direction de la ville antique de Corinthe (merci Marine pour ton vélo, c'est un très bon vélo qui roule très bien sans fatiguer sa vélocipédiste). La route est un peu délicate car très fréquentée et en particulier par des camions... ça fait un peu peur...

Les Corinthiens ont bien su choisir où s'implanter : soleil, vue sur mer...
 
temple d'Apollon
 
route de Lechaion
 
columns in the blue sky
 

Et aujourd'hui, nous avons de la chance, c'est la journée mondiale du tourisme : l'entrée du site et du musée est gratuite !
 
 
Caius Cesar
 
Caius Pupus



Beaucoup de statues cassées, des collections de jambes, de bras, de têtes, de seins et de zigounettes :

Bon, pour clôturer sérieusement cette séance cailloux (vieilles pierres), une petite question pour les enfants (c'est au programme du collège, mais je sais que certains restent enfants très longtemps !!!) : sur la photo ci-dessous, de gauche à droite, nous pouvons voir l'évolution du style architectural des chapiteaux de colonnes. Pouvez-vous citer les trois styles présents ? Question subsidiaire pour les plus fortiches : pouvez-vous les dater ? Et question pour départager les ex-aequo : sur quel monument peut-on voir ces trois styles superposés ?

Sur ce, une petite moussaka parce que les cailloux ça creuse, et retour au camping : notre véhicule nous attend à deux pas de la plage, qui elle aussi nous attend pour nos activités quotidiennes, la baignade et la pêche.




mercredi 26 septembre 2012

Corinthe

Après deux jours de farniente à Kato Alissos (vers Patra), de baignade et de pêche, auprès d'un olivier millénaire

nous longeons le golfe de Corinthe jusqu'à Corinthe, où nous commençons par une baignade...
Nous avons bien sûr acheté du raisin de Corinthe, mais pas sec. Bien sucré, sans pépin, miam !

Petite promenade sur le front de mer. Les vagues éclaboussent le sillon...


Petite rubrique à brac :
Tomtom a du mal avec les routes grecques, la plupart en travaux, soit fermées ou déviées (mais c'est marqué en grec, impossible à comprendre, au moins "vegen stengt" en norvégien c'était clair en comparaison !) soit défoncées ou bien envahies par les branches. Et là, notre véhicule est moins agile que le précédent, et surtout un peu plus large... D'où quelques passages compliqués et des demi-tours au centimètre avant de ne plus pouvoir continuer. Par exemple, là Tomtom nous disait de suivre cette voiture... mais nous ne l'avons pas écouté.

Le code de la route est "spécial" en Grèce. Bon, il y a bien sûr les panneaux écrits avec des drôles de lettres (ça ressemble à des équations mathématiques... de quoi rester perplexe !). Le port du casque en deux roues est-il seulement "conseillé" ? En tout cas, peu de Grecs en portent un. Par contre, un enfant sur les genoux du pilote, c'est fréquent. Mais pour nous, le plus surprenant, c'est la conduite sur les routes à deux voies, séparées par une double bande blanche, où il existe en général sur le côté droit, ce qu'en France nous appelons une bande d'arrêt d'urgence, séparée de la voie de circulation par une bande blanche continue. Et bien sur ce genre de route, il est normal de passer à deux véhicules de front dans chaque sens. C'est une habitude à prendre. Il faut rouler sur la bande de droite, ou au moins à cheval sur la ligne blanche, et surtout ne jamais s'occuper des limitations de vitesse !!!

Dans un autre domaine, nous avions acquis une haute maitrise technique de la douche à jeton dans les campings nordiques. Malheureusement ici, cette maestria ne nous sert à rien, l'eau chaude est à volonté, fournie la plupart du temps par l'énergie solaire ! Et en plus, une petite douche fraiche, ça fait du bien quand il fait 35 à l'ombre !

lundi 24 septembre 2012

vers Patra (pas Tatra)

Nous quittons le petit camping tranquille de Levkas ou Lefkada (cinq campeurs, nous compris, la première nuit, trois la deuxième).

Nous faisons notre marché à Venitsa (oignons, poivrons, tomates, fetta, pour avoir de quoi nous faire une salade grecque).

Nous passons sur le pont Rio Antirio qui relie l'ouest du Péloponèse au continent. Beau pont, mais 13,50€ quand même la traversée.
 

Nous nous installons dans la baie de Patra, à Kato Alissos.
Plage, baignade et pêche sont au programme. Première plongée avec masque et Agnès ramène un bas de ligne de pêche (fil, bouchon, plombs et hameçon) à Hubert. Un Grec pêcheur, cueille quelques berniques sur les rochers et les offre à Hub pour boëtter. Malgré tous nos efforts, nous ne mangerons pourtant pas de poisson ce soir.

dimanche 23 septembre 2012

Lefkada


Samedi 22, nous nous installons pour le week-end sur l'île de Lefkada, connue mondialement parait-il car Onassis a acheté une île (Skorpios) juste à côté
.

Le camping est verdoyant : oliviers, orangers, bananiers... Les lauriers roses sont en fleurs partout.

Nous visitons la ville à bicyclette, nous faisons le tour de la lagune par le même moyen, et nous plongeons à nouveau dans la Méditerranée (mer Ionienne).

La vie est moins chère en Grèce qu'en Italie. Le gasoil est aux alentours de 1,60€ le litre, la nourriture et les restos sont beaucoup plus abordables, et, horreur, le tabac est presque donné : 3,50€ le paquet de cigarettes (au point que Hubert, lorsqu'on lui a annoncé le prix, a demandé s'il y avait des filtres... et pourquoi pas du papier et du tabac en plus !!!)

vendredi 21 septembre 2012

Arrivée en Grèce (Igoumenitsa et Parga)


Nous débarquons à 6 heures du matin (7 heures localement, mais ça fait tôt quand même !) dans le port d'Igoumenitsa. Nous nous faisons chauffer un p'tit déj sur le quai.

Puis nous nous dirigeons vers la jolie ville, touristique, de Parga. Nous faisons nos courses dans les petites rues à 9 heures du mat : c'est rare de nous voir déambuler si tôt !

Puis nous passons une journée tranquille dans un camping à trois kilomètres de là, notre véhicule garé au bord du sable sous une pergola.
 

jeudi 20 septembre 2012

Traversée de l'Italie et de l'Adriatique

(J'ai réussi à télécharger les photos sur les rubriques précédentes)

Jeudi 20 septembre nous traversons la botte italienne en direction de Bari.
A titre d'information pour ceux qui trouvent les carburants chers : en Italie le gasoil coûte entre 1,75 et 1,90 € !
Nous passons dans la région de Basilicata. De prime abord, on dirait des milliers de Menez Hom (la colline pelée à l'entrée de la presqu'ile de Crozon). Puis à la réflexion, on dirait les collines de Bourgogne, mais qu'une main gigantesque armée d'un rasoir aurait débarrassé de tout buisson ou arbre rebelle. Un immense désert formé de terre ocre jaune, cultivée, labourée et brûlée. De grandes étendues à l'américaine.

Et notre camping-car sur une route défoncée chemine vers les Pouilles.


Nous atteignons l'Adriatique, venté et agité. A Bari, nous n'avons pas trouvé de camping. Pourtant nous avons demandé notre chemin à deux carabiniers. Ils nous ont indiqué un camping mais nous n'avons trouvé qu'une zone louche mais de camping point. Les carabiniers nous ont surtout recommandé d'être vigilanto alle rubbina (autrement dit de se méfier des vols... c'est aussi avouer leur impuissance). Renseignement pris auprès de l'office de tourisme, les campings sont tous fermés en septembre.

Donc nous avons réussi à embarquer sur un ferry, car en Grèce les campings sont sans doute ouverts. Et c'est à bord du Superfast II, pavillon grec, le long du talon de la botte dont je vois scintiller les lumières par la vitre latérale du camping-car, que je mets à jour ce blog... Nous traversons en effet l'Adriatique sur un ferry-boat, mais à bord de notre camping-car : voyage original. La mer remue, on se croirait presque dans notre cabine du Bel-Espoir... toutes  proportions gardées (le Bel-Espoir était moins confortable que notre camping-car et il roulait plus... sur l'eau).
A nous la Grèce ! Vers 5h du mat (heure française) nous sommes en vue d'Igoumenitsa.

mercredi 19 septembre 2012

Pompéi


Nous arrivons à Pompéi. Le camping est bien ombragé grâce aux orangers et citronniers, mais peu accessible en camping-car, un comble ! Calme le soir et la nuit, car nous sommes à deux pas de Pompéi, vide la nuit. Mais les sanitaires sont cracra et mal entretenus.

Comparée à Rome, Pompéi est bien conservée, ce qui fait dire à Hubert que les Normands étaient quand même plus destructeurs que le Vésuve. En effet, si le Vésuve a exterminé les habitants de Pompéi, ce sont les Normands de Robert Guiscard qui ont dévasté le centre de la Rome Antique en 1084 (réponse au jeu d'une rubrique précédente, brillamment trouvée par Tonton Jean et Tante Françoise !).

cuisine aménagée en marbre
 
maison de la belle Cécile

 grand théâtre


 
 

lundi 17 septembre 2012

De Rome à Naples

Après avoir quitté Rome, nous faisons une halte dans une charmante station balnéaire, un peu défraichie, mais bien agréable après les foules de la capitale : Sabaudia.

Hubert fait une tentative de pêche dans la lagune.


Puis nous profitons de la plage



 

et de l'eau de la Grande Bleue à 26°.


Le lendemain, nous visitons la jolie ville de Sperlonga.


En passant par Mondragone, nous goutons à la mozarella di buffala (nous n'avons pas vu beaucoup de bufflones, mais beaucoup de fromageries). Elle est moins caoutchouteuse que celle vendue en France, mais ça ne vaut pas un bon livarot (pour Hubert) ou un bon comté (pour Agnès).